Comme de très nombreux plongeurs, je fais partie de la génération «Grand Bleu». L’attrait pour l’élément marin m’a poussée à commencer la plongée bouteille dès l’âge de 12 ans, à une époque où cela n’était pas aussi commun qu’aujourd’hui. 

En 1990, un petit appareil Canon étanche à 10m m’a permis de prendre mes premiers clichés sous-marins. Mes modèles se nommaient Dolphy et Fanny, deux dauphins «ambassadeurs» (des dauphins qui s’éloignent un temps de leur groupe pour venir au contact des humains) fréquentant les eaux de Marseille et de Collioure.

 

Après un DEA d’histoire, je me suis lancée dans des études d’éthologie à l’université René Descartes avec une spécialisation dans l’étude du comportement des dauphins. Une proposition de recherche m’a menée jusqu’en Afrique du Sud pour étudier les rares dauphins à bosse dans le cadre d’un doctorat sur une période de 3 ans. Faute de débouchés, j’ai dû à contrecœur abandonner la recherche, même si je continuais à partager ma passion des cétacés à travers mon travail de guide de whale-watching, en Norvège notamment. J’ai choisi de devenir enseignante et profite des vacances scolaires pour sillonner le monde à la rencontre de ces mammifères marins que j’aime tant.

​

Les plongées les plus marquantes ont été celles où j’ai pu côtoyer les animaux qui partagent une curiosité réciproque avec nous : les orques de Norvège, les cachalots de l’Ile Maurice, les baleines à bosse dans l’océan Pacifique, les lagénorhynques de Nouvelle-Zélande et les dauphins tachetés des Bahamas. 

​

Les mammifères marins n’ont pas cette peur de l’homme que peuvent avoir les animaux terrestres. Même lorsqu’ils ont été chassés pendant des siècles, comme ce fut le cas pour les cachalots, baleines et dauphins nous accordent leur confiance et viennent à notre contact semblant assouvir ainsi une insatiable curiosité. 

​

Site internet : https://www.isabelledupre.com

​

​

​